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Fascines végétalisées

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Fascines végétalisées sur la Dérivation

En 2016, l’actualisation du Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) a mis en évidence diverses pistes dans le but de développer et recréer de la biodiversité sur le territoire liégeois.

Pour le réseau hydrique, la Ville de Liège, en partenariat avec l’asbl «La Maison wallonne de la Pêche», a décidé de mettre sur pied un projet destiné à (re)créer sur la Dérivation des sites d’accueil pour les poissons (supports de pontes, zones de caches, zones d’alimentation,…).  
En effet, l’eau est très présente au cœur de la Ville mais complètement canalisée. Cette artificialisation des berges et la pollution due aux activités humaines ont entraîné de nombreuses conséquences négatives sur l’ichtyofaune et profondément ébranlé les écosystèmes aquatiques

Dès 2017 : Projet pilote

Ce projet a consisté au placement d’un linéaire de 15m de structures métalliques (un peu dans le style de balconnières) fixées aux murs de la berge et destinées à supporter des fascines cylindriques en fibres naturelles de coco biodégradables. 

Celles-ci ont été végétalisées par un mélange d’hélophytes (plantes semi-aquatiques dont l'appareil végétatif et reproducteur est totalement aérien et dont les racines se développent dans la vase ou dans l’eau) telles que des glycines aquatiques, des iris jaunes, des phragmites, des salicaires et des laîches.
Le système racinaire devient ainsi un site de cache, de ponte, de nourrissage pour la majorité d’espèces de poissons mosans et notamment pour le brochet, le gardon, la brême ou encore la carpe.
La partie émergée des plantes offre, quant à elle, un point de relais à de nombreux insectes, batraciens et oiseaux.

Les paniers ont été installés le long du quai de la Boverie, à quelques mètres en aval du pont Orban, aussi appelé pont de Huy.

Depuis 2019 : Extension du projet

La phase pilote devait démontrer la sécurité du dispositif et sa compatibilité avec les exigences de la DGO2 (Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques du SPW). Elle devait également s’avérer favorable à la faune aquatique.

L’expérimentation s’étant révélée positive, la Ville a décidé d’étendre ce projet à de plus grandes portions de berges toujours sur la Dérivation ; la Meuse, navigable, ne permettant pas l’installation de ce genre de projet.

En juillet 2019 : près de 160 mètres de paniers végétalisés sont venus compléter les 15 mètres du projet pilote initial.

En 2020 : 155 mètres ont encore été ajoutés, portant à plus de 300 mètres de structures mises en place depuis le lancement du projet en 2017.

Depuis 2021, environ 80 mètres d’extension ont encore été réalisés.

Un bilan global et une analyse fine des résultats obtenus doivent encore être réalisés… mais on peut déjà observer à l’œil nu :

  • De nombreuses pontes de poissons sur le chevelu racinaire des plantes ;
  • La présence d’un nombre important d’alevins et de poissons autour des structures.

Où voir les fascines

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