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Campagne Engage : la pollution numérique

Le gros de la pollution numérique a lieu au moment de la fabrication des terminaux numériques. Lutter contre cette pollution c’est donc d’abord utiliser moins d’objets informatiques et les faire durer plus longtemps. On fait le point dans cet article.

Démesure énergétique

La production de nos écrans, téléviseurs, … exige énormément de matière et d’énergie. Ils émettent donc du CO2 avant même d’être utilisés !

L’ordinateur portable par exemple requiert des dizaines de métaux en provenance du monde entier : du tantale congolais, du lithium bolivien, de l’or australien, des terres rares chinoises. L’extraction de ces minerais exige beaucoup d’énergie fossile, d’eau et de ressources.

La production d’un téléviseur exige d’extraire 2,5 tonnes de matières premières, et génère 350 Kg de CO2, ce qui est l’équivalent à un aller-retour Paris-Nice en avion.

Et plus on complexifie les équipements, plus on alourdit leur impact environnemental. La fabrication d’un écran 4k de 60 pouces pèsera bien plus lourd sur les écosystèmes qu’un téléviseur 30 pouces.

Pollution des écosystèmes et drames humains liés à l’activité minière

Citons comme drame humain celui qui a lieu en République Démocratique du Congo à cause du commerce illégal des minerais comme le tungstène, l’étain, le tantale, l’or qui finance la guerre civile. On les appelle d’ailleurs les « minerais du sang ».

Prenons comme exemples de pollution celle des rivières en Amazonie brésilienne provoquée par l’industrie minière de l’étain et du tantale et celle des rejets toxiques dans l’air, l’eau et les sols en Chine due à l’extraction des terres rares.

A cela, il faut ajouter le fait qu’une grosse partie des déchets électroniques échappent aux filières légales de recyclage. Ils sont exportés en Chine, en Inde ou en Afrique et terminent leur vie dans des immenses décharges à ciel ouvert.

Lutter contre la pollution numérique

Utiliser moins d’objets informatiques et les faire durer plus longtemps, voici les deux réponses au problème de la pollution numérique. Concrètement ?

Posons-nous la question de nos besoins : ai-je vraiment besoin de cet équipement ?

  • Evitons les achats inutiles : on peut être tenté de multiplier les appareils (smartphone, tablette, ordi fixe et portable) alors qu’un seul appareil qui répond bien à nos besoins pourrait parfois suffire.
  • Ne cédons pas aux sirènes de la publicité. Tant que notre appareil fonctionne, pas besoin d’en acheter un nouveau.
  • Si notre appareil est cassé, essayons de le réparer. Il est peutêtre encore sous garantie (même les appareils reconditionnés ont une garantie). Si la réparation est trop chère, les Repair Café accompagnent les gens pour le faire gratuitement ;

Si nous n’avons aucun autre choix que l’achat,

  • Achetons d’occasion. Les appareils reconditionnés sont moins chers et moins polluants.
  • Privilégions les produits « lowtech » dont la consommation énergétique est la plus faible possible : écran 30 pouces au lieu de 60, …
  • Réfléchissons à la pertinence d’acquérir des « objets connectés ». At-on vraiment besoin d’un assistant virtuel pour nous aider à éteindre la lumière ou allumer la radio ? D’un réfrigérateur connecté qui nous envoie un email lorsque nous n’avons plus de tofu ?

Enfin, ne négligeons pas la consommation électrique de nos appareils, elle peut être facilement réduite en éteignant notre décodeur et modem lorsqu’ils ne sont pas utilisés. L’idéal est de les brancher sur un multiprise à interrupteur et de le couper durant nos absences et la nuit. Ils peuvent consommer chacun 75kWh/an pour rien, soit autant qu’un réfrigérateur.

Sources : www.greanpeace.be / www.ecoconso.be

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