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Antennes-relais GSM

Les communications par GSM se font via la propagation d’ondes électromagnétiques transmises entre les GSM et des antennes relais. En conséquence, plus il y a usage de GSM, plus il y a d’antennes relais. Chacune d’elles permet de recouvrir une zone, une superficie donnée.

Afin de proposer un service qu’il veut efficace, chaque opérateur vise à couvrir tout le territoire belge par un ensemble d’antennes.

Dès lors, de plus en plus d’habitations et d’espaces de vie se retrouvent à proximité d’une antenne relais. Or, les riverains d’une antenne sont exposés aux ondes que cette dernière émet, d’autant plus qu’ils sont proches de la station émettrice.
A partir de quelle distance d’une antenne relais, peut-on séjourner sans danger ? A quelle puissance de champ électromagnétique peut-on être exposé sans péril?

Clairement, on se trouve devant une incertitude scientifique et une absence de consensus à propos des nuisances et des dangers provoqués par une exposition à des rayonnements non ionisants quand ils sont faibles. Certaines études donnent des résultats contradictoires. Les données scientifiques ne permettent pas actuellement d’apprécier précisément la menace que constitue une telle exposition à des effets non thermiques.

Le principe de précaution, consistant à prendre les décisions les plus sages face à l’incertitude scientifique sur la cause, la probabilité, la nature et la grandeur du danger, est donc de mise.

Cadre réglementaire et normes

Afin de protéger la population contre tout risque éventuel, des directives et des normes ont été adoptées au niveau international, européen et national concernant l'exposition aux ondes radio émises par les antennes d'émission.

Depuis 2009, la Belgique dispose de nouvelles normes pour les antennes émettrices fixes. Les normes sont désormais fixées au niveau régional et non plus au niveau fédéral. Norme fixée à l’article 4 du décret du 3 avril 2009 relatif à la protection contre les éventuels effets nocifs et nuisances provoqués par les rayonnements non ionisants générés par des antennes émettrices stationnaires (M.B. du 6 avril 2009).

Ce décret limite le champ électromagnétique à 3 V/m par antenne (pour les fréquences de 100kHz à 300kHz) norme plus contraignante que celle proposée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le champ électromagnétique total n'est cependant pas limité.

La norme ne vaut que pour les lieux de séjour : logements, écoles, crèches, hôpitaux, maisons de repos, lieux de travail, terrains de sport et de loisir... Elle ne vaut donc pas pour les voies de circulation, trottoirs, parkings, garages, parcs, jardins, balcons, terrasses et autres lieux où l'on ne séjourne que sporadiquement.

Avant d'installer une antenne émettrice, le futur exploitant est tenu de remettre une déclaration environnementale à la commune et aux instances environnementales compétentes. Cette notification doit obligatoirement être accompagnée d'un dossier de conformité.

Outils à votre disposition

Un cadastre des antennes GSM du pays est désormais accessible à tous sur Internet. Chaque particulier peut ainsi vérifier les caractéristiques de l’émetteur proche de chez lui sur le site de la Région wallonne. Pour une antenne donnée, on trouve sa localisation précise, ses caractéristiques techniques (orientation, puissance), les rapports de conformité et le propriétaire. La liste, consultable via le site est mise à jour tous les mois.
L’ISSeP (Institut Scientifique de Service public) effectue, à la demande de particuliers résidant à proximité d’antennes émettrices, des mesures d’intensité du rayonnement électromagnétique en vue de contrôler le respect de la norme applicable en Région wallonne. Ces contrôles sont réalisés gratuitement et sous certaines conditions.
La demande de mesure doit être introduite auprès du Call center SOS Environnement-Nature de la Région wallonne.

Pour plus d’informations

Institut Scientifique de Service Public (ISSeP)