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La vie et la ville changent.
Le quartier Sainte-Marguerite aussi.

Des bouleversements s’annoncent : départ annoncé du CHC du site Saint-Joseph, arrivée du tram à Liège avec comme conséquence la réorganisation du réseau de transport en commun.

Les besoins évoluent : le logement reste une préoccupation majeure mais on souhaite aussi bénéficier d’espaces publics de qualité à proximité de chez soi, y compris et surtout des espaces verts.

Après l’âge d’or de la voiture, on veut vivre dans un quartier apaisé notamment par rapport au bruit et à la circulation automobile.

Les attentes des habitants vont vers plus de convivialité, le souhait de créer des liens, de rencontrer ses voisins, de s’entraider, de partager.

Le quartier (re)devient une valeur, une identité dont on veut pouvoir être fier(e) !

Ces constats ont mené en 2012 le Collège communal de Liège à commander une étude pour faire le point sur la rénovation urbaine menée depuis 2000 à Sainte-Marguerite, évaluer ce qui avait été fait, (re)fixer les priorités en fonction des nouveaux enjeux et se donner une ligne directrice pour les 15 prochaines années.

L’étude, essentiellement axée sur le développement urbanistique et la mobilité, a été confiée à une association de bureaux pilotée par les liégeois de PLURIS entouré de Bruno BIANCHET pour les analyses sociodémographiques et le commerce, TRANSITEC pour la mobilité et GESPLAN pour la validation technique des options urbanistiques.

Afin de confirmer les choix de développement pour le quartier et être certain que les propositions rencontrent l’adhésion des autres niveaux de pouvoirs concernés ainsi que des acteurs privés, un comité d’accompagnement s’est réuni à plusieurs reprises. Il était composé de représentants de diverses administrations et services communaux et régionaux, des TEC, du CHC ainsi que des conseillers communaux du quartier, sous la présidence de Maggy Yerna, échevin du Logement et du Développement territorial de la Ville de Liège qui assure la supervision politique du projet.

Reconnaissance régionale

Après l’approbation par le conseil communal du 26 octobre 2015, le Projet de quartier de rénovation urbaine de Sainte-Marguerite a franchi les différentes étapes réglementaires (CCATM, CRAT, Fonctionnaire délégué) nécessaires à sa reconnaissance par la Wallonie, ce qui fut chose faite de façon formelle avec son approbation par le Gouvernement wallon le 10 novembre 2016.

Cette reconnaissance par la Wallonie ouvre la possibilité pour la Ville de Liège d’introduire dans les 15 prochaines années des demandes de subvention régionale pour la réalisation des opérations proposées dans le dossier de rénovation urbaine, jusqu’à un maximum de 25 millions d’euros. Il faut bien noter toutefois que ces 25 millions d’euros ne font pas l’objet d’une promesse ferme de la part de la région mais seront octroyés petit à petit à la ville, en fonction des disponibilités budgétaires régionales annuelles.

A côté de la subvention en rénovation urbaine, le plan guide et ses différentes fiches projets va permettre de solliciter d’autres supports, publics ou privés, pour mettre en oeuvre les programmes proposés et atteindre les objectifs fixés.

Périmètre de l'opération de rénovation urbaine de Sainte-Marguerite

Sainte-Marguerite aujourd’hui

Périmètre

Les limites qui ont été choisies pour développer le Projet de quartier à l’horizon 2030 sont celles de la première opération de rénovation urbaine (ZIP/QI), dans un souci de continuité. Il s’agit d’un périmètre de 88,5 hectares pour une population de 7.600 habitants. Les limites sont reprises sur la planche couleur « Périmètre de rénovation urbaine » et correspondant à l’axe historique Sainte-Marguerite/Saint-Séverin. Il s’agit donc d’un périmètre réduit par rapport à la zone de police qui, elle, englobe une partie des quartiers de Saint-Laurent et de Glain et comptabilise environ le double d’habitants (15.000).

Sociodémographie

Le quartier se répartit en trois secteurs :
Sainte-Marguerite Haut, Sainte-Marguerite Bas et Hullos. Dans les deux premiers, on constate une croissance de la population sur les 15 dernières années, tandis que le secteur Hullos voit sa population diminuer.

Le quartier est caractérisé par une densité de population très élevée et une taille des ménages très faible (1,38 personne/ménage), surtout dans les secteurs Hullos et Sainte-Marguerite Bas. Ces chiffres sont comparables à ceux observés dans le centre-ville de Liège et reflètent la réalité suivante : énormément de « ménages » sont composés de personnes isolées.

On peut remarquer aussi la faible proportion de personnes âgées au sein du quartier, autour de 12 %, contre près de 19 % en moyenne pour l’ensemble de la Ville de Liège. La proportion de jeunes est par contre comparable à la moyenne communale. La présence effective de jeunes dans le quartier est en outre particulièrement importante si on prend en compte la population scolaire qui avoisine les 5.000 élèves par jour.

Une part importante de personnes de nationalité étrangère, autour de 30 % soit près d’une personne sur trois, caractérise également le quartier. Parmi les nationalités les plus représentées, on note dans l’ordre les Italiens, les pays Africains hors Maghreb,les Marocains, les Français.

Une autre caractéristique du quartier est à souligner : l’important taux de rotation de la population : 45 % des habitants ont emménagé endéans les trois dernières années dans le quartier (il n’est cependant pas possible de savoir d’où venaient les personnes qui ont emménagé et il est dès lors possible qu’une partie de ces 45 % ait déménagé au sein du quartier). Seuls 21 % des habitants étaient déjà présents avant 2000. Cette réalité est à mettre en relation avec les caractéristiques de l’offre de logements dans le quartier.

Sainte-Marguerite a fait l'objet d'investissements importants ces dernières années

La première étape avant de se pencher sur le devenir du quartier était de dresser un bilan des projets réalisés ou en cours de réalisation et qui ont été initiés dans le cadre du premier Projet de quartier adopté en 2000 (voir la planche ci-dessus).

De 2000 à 2015, Sainte-Marguerite a bénéficié d’importants investissements publics :
23 millions d’euros ont été investis pour la rénovation d’immeubles et la création de logements, l’ouverture de services au public (Mairie de quartier, Maison de quartier avec les services du FOREM, Maison Intergénérationnelle), l’aménagement de parcs publics (Franciscains, Sainte-Agathe), le réaménagement de voiries et de places (Cadran, rues Sainte-Marguerite Bas et Saint-Séverin, espace Vandervelde et carrefour de Fontainebleau, rue de Hesbaye et carrefour du pied de la côte d’Ans).

D’autres projets sont programmés.

L’assainissement du deuxième îlot dit Firquet, permettra la création de 11 logements, 2 commerces et des espaces communautaires (3 millions d'euros).

Le programme Agimont va changer l’image du bas du quartier avec un nouveau commissariat, une nouvelle crèche communale de 42 lits et 6 logements aux étages, un parking au sous-sol, une place rue Agimont et une promenade urbaine vers la rue de l’Académie (5 millions €).

Dans le haut du quartier, une nouvelle liaison piétonne désenclavera le parc de la rue de Hesbaye avec création de logement (1,3 million d'euros). Le carrefour Coq/Haut-Pré sera réaménagé en 2018.

La région (SRWT), quant à elle, a programmé d’importants travaux rue Sainte-Marguerite Haut, pour créer une bande bus en site propre, réaménager le stationnement, améliorer les cheminements piétons par la création de nouveaux trottoirs y compris au niveau des carrefours (455.000 €).

Ce sont donc plus de 10 millions d’euros d’investissements publics qui sont déjà planifiés pour le quartier.

Le secteur privé aussi

Les sociétés privées et la promotion immobilière ont aussi participé à la dynamique de rénovation urbaine qui est en cours à Sainte-Marguerite, avec l’investissement de la société SERVATIUS sur le terrain des Franciscains pour y construire 88 logements, la création de 52 appartements dans l’ensemble dit « Les Jardins de l’Académie », l’installation de la société LAMPIRIS et de ses 200 travailleurs dans l’ancien hospice Sainte-Agathe, la construction de 20 logements au Cadran entre les rues Léon Mignon et Saint-Séverin, l’ouverture de plusieurs chambres d’hôtes dans le quartier et à la limite de Sainte-Marguerite, l’ouverture de l’hôtel 5 étoiles De Selys.

Au niveau socioculturel, le quartier a développé un dense tissu associatif au cours de la période 2000-2015 avec la présence de plus de 20 associations, réunies sous la bannière de la Coordination socioculturelle de Sainte-Marguerite. Le dynamisme culturel de la Baraka - la maison de jeunes située rue Sainte-Marguerite, de la maison de quartier La Marguerite rue Sainte-Marguerite haut et de l’asbl Spray Can Arts sont aussi à souligner dans le domaine de la culture urbaine.

Même le bus

Suite à la mobilisation de toutes les forces vives du quartier et du Conseil communal, le bus 19 repasse dans l’axe historique du bas du quartier depuis 2014, après 14 ans d’absence.

Quelles sont les préoccupations des habitants du quartier ?

Le logement

A côté des dynamiques positives, la précarité d’une partie de la population et la qualité médiocre d’une part importante du parc de logements du quartier restent problématiques.

Le quartier est constitué de bâtiments dont la très grande majorité date du 19ème et du début du 20ème siècle. Ces immeubles présentent un intérêt patrimonial et apportent un cachet particulier au quartier qui a su préservé sa trame historique et une harmonie d’ensemble.

Toutefois, ce bâti ancien très intéressant est aussi plus difficile à rénover : en matière d’isolation, tout est souvent à faire. Les normes de qualité et de sécurité qui prévalaient à l’époque de leur construction ne sont évidemment plus suffisantes d’autant plus lorsque des immeubles unifamiliaux sont divisés en plusieurs logements. Le parcellaire hérité du Moyen-Age a créé des immeubles souvent étroits et tout en longueur. Cela crée un terrain favorable au développement de l’insalubrité : manque de lumière, d’isolation et d’aération, étroitesse des pièces de vie….

Il y a une forte demande des habitants et des associations pour un travail sur la question du logement : poursuivre la lutte contre les marchands de sommeil, informer et conseiller les habitants sur les aides et les techniques pour améliorer son logement, favoriser la mixité sociale, rendre le logement accessible pour tous, faire du logement un support au développement de chacun.

Apaiser le quartier

Les habitants souhaitent un quartier apaisé. Certaines rues souffrent véritablement d’un exode tant la pression automobile y est importante.

La voie rapide qui coupe le quartier depuis les années 70 apporte son lot de vitesse, d’insécurité, de pollution sonore, visuelle et respiratoire.

Par ailleurs le quartier est envahi par le stationnement automobile, essentiellement dû sur le Haut à la présence de l’hôpital Saint-Joseph et sur le Bas du quartier à la pression exercée par des conducteurs qui viennent se garer dans les rues non payantes pour se rendre à leur travail.

Plus de cohésion sociale

La multiculturalité du quartier est perçue de façon positive par les habitants mais ceux-ci expriment également un regret que cette diversité culturelle ne puisse pas se rencontrer autour de projets communs. Les habitants sont en demande d’événements fédérateurs, d’activités partagées, afin de pouvoir se rencontrer et resserrer les liens avec le voisinage.

Plus d’espaces de loisirs et de rencontre

Des espaces de jeux pour les enfants, des potagers communautaires, une place où organiser une brocante ou la fête des voisins, une aire de sport, un parc pour faire son jogging, un lieu où les jeunes peuvent se retrouver, des espaces ouverts, avec des bancs, des fleurs, une fontaine….

Les demandes vont vers le développement d’espaces de proximité et de lieux de détente et de loisirs, ces lieux dont la fréquentation est gratuite et qui peuvent aussi permettre à ceux qui n’ont pas de jardin ou à ceux qui sont à l’étroit dans leur logement de trouver un espace où se poser. L’immédiate et grande popularité du parc Sainte-Agathe ouvert en 2015 en témoigne.

 

Le schéma d’intention – Horizon 2030

(voir la planche couleur correspondante ainsi que la légende)

Il dessine les objectifs de développement pour le quartier dans les 15 prochaines années.

1. REVOIR L’ESPACE DE LA PÉNÉTRANTE URBAINE

L’objectif est de transformer l’autoroute actuelle qui coupe le quartier en un boulevard urbain apaisé.

Sur base des comptages et des analyses réalisées dans l’étude, le Projet de quartier permet d’affirmer qu’une réduction de l’emprise de la voie rapide entre le Cadran et Burenville est possible au vu des flux actuels et projetés de véhicules tout en maintenant une accessibilité correcte au centre-ville.

La réduction de l’emprise routière sera vraiment significative pour le carrefour de Fontainebleau et la voie rapide entre Fontainebleau et Burenville. Entre Hocheporte et Fontainebleau, les charges de trafic sont telles qu’il convient par contre de conserver deux bandes de circulation dans les deux sens (en entrée et en sortie de ville).

La proposition de transformation de la voie rapide est pensée de façon à permettre le développement ultérieur d’un transport urbain dit structurant (tram ou bus à haut niveau de service), avec pour intention de faciliter l’accès à ce transport collectif fort pour les habitants du quartier. Deux options existent pour implanter le transport en commun sur le boulevard urbain : au centre de la voirie ou latéralement à celle-ci et au quartier. Les avantages et inconvénients de chaque option sont repris dans l’étude. Le choix final sera fait en fonction des résultats d’études actuellement en cours à l’échelle de la ville, notamment le nouveau Plan communal de mobilité.

Le carrefour de Fontainebleau constitue la priorité d’intervention. Une fois les voiries restructurées, il est destiné à accueillir un nouveau quartier en connexion avec la colline de Naimette/Xhovémont.

 

Fontainebleau/Bas-Rhieux/Légia

La requalification du périmètre qui englobe la voie rapide, le carrefour de Fontainebleau, l’actuel parking Bas-Rhieux et l’îlot urbain situé entre la clinique et le carrefour, dit îlot Légia, constitue un programme structurant qui va changer en profondeur Sainte-Marguerite en recréant la continuité perdue entre le Haut et le Bas du quartier et avec le vaste espace vert de la colline de Naimette/Xhovémont.

Le programme va aussi faciliter les déplacements en transport en commun, à pied et à vélo depuis le quartier vers les quartiers voisins et vers le centre-ville.

Des centaines de nouveaux logements de qualité vont être créés sur des terrains aujourd’hui perdus dans un no man’s land autoroutier.

Un vaste espace récréatif sera implanté en pied de colline.

Le programme a été élaboré en concertation avec les représentants du CHC afin d’avoir une cohérence avec leurs projets pour la reconversion de la clinique Saint-Joseph.

La mise en oeuvre de cet ambitieux programme a déjà commencé avec une série d’acquisitions rue de Hesbaye, rue de la Légia et rue Sainte-Marguerite. L’objectif est de pouvoir élargir la rue de la Légia pour y dévier la circulation et récupérer ainsi des espaces de voirie en pied de colline. Il s’agit d’un programme de très grande ampleur, complexe, dont la mise en oeuvre va se poursuivre pendant de nombreuses années.

La volonté de la Ville de Liège est cependant bien d’initier ce programme dès maintenant et des moyens financiers importants ont d’ailleurs déjà été dégagés pour ce faire.

2. UN PARC IMMENSE AUX PORTES DU QUARTIER

L’immédiate proximité et pourtant très faible accessibilité du parc de Naimette-Xhovémont constitue le deuxième axe de travail. Cet espace de nature est aujourd’hui sous-utilisé alors que les habitants sont en forte demande d’espaces verts à proximité de chez eux. Les moyens d’améliorer la visibilité du parc, de favoriser son accès et de diversifier son utilisation sont donc proposés.

A hauteur de Fontainebleau, le profil du terrain sera remodelé afin de réduire la pente très forte qui conduit actuellement au parc à front de quartier. Des cheminements piétons et cyclables jalonneront la colline et permettront aux habitants du Haut du quartier mais aussi de Naniot/Molivaux de rejoindre le centre-ville de façon plus directe et conviviale. Une esplanade incluant une vaste plaine de jeux viendra prendre place en pied de colline, à l’interface avec le nouveau quartier Bas-Rhieux. Les potagers communautaires seront conservés et même agrandis.

3. RECONSTRUIRE LA VILLE SUR LA VILLE

Un autre enjeu est de retrouver des potentiels fonciers mobilisables dans le quartier afin de pouvoir créer du logement et d’autres fonctions urbaines (commerces, bureaux, activité économique, parking, places et espaces publics).

Le schéma d’intention et le masterplan (voir plus loin dans ce dossier) proposent une série de sites à restructurer pour dégager de l’espace qui pourra être utilisé de façon plus rationnelle. Voir par exemple le croquis d’ambiance pour le futur de Goffin-Bovy.

4. DES ESPACES PUBLICS POUR TOUS

La mise en place d’une véritable trame structurante d’espaces publics dans le quartier est nécessaire pour répondre au légitime besoin des habitants de disposer de lieux de vie extérieurs de qualité, notamment pour contrebalancer la forte densité de l’habitat et le fait que peu de logements disposent d’espaces extérieurs privatifs.

L’aménagement des espaces publics intégrera autant que possible la création de liaisons paysagères piétonnes et cyclables, qui faciliteront les déplacements des modes doux au sein du quartier, les rendront plus rapides et plus agréables.

De nombreux espaces publics du quartier étant actuellement exclusivement utilisés comme zone de stationnement gratuite, des choix devront être fait en la matière si l’on veut permettre de diversifier les usages de ces espaces.

Le schéma d’intentions et le master plan se déclinent en 16 opérations reprises ci-dessous et qui sont détaillées dans le dossier de rénovation urbaine.

AXE 1 : Spécifier le quartier

Opération 1. Pied de la côte d’Ans : une place aux portes de Liège.

Opération 2. De Fontainebleau à Bas-Rhieux : développement d’un quartier durable.

Opération 3. Fontainebleau : création d’un équipement dédié aux sports et aux loisirs.

Opération 4. Restructuration de l’îlot Waha/Goffin-Bovy.

Opération 5. Nouvelles affectations pour l’îlot Agimont.

Opération 6. Programme commercial.

Opération 7. Développement du secteur du Haut-Pré.

AXE 2 : Resituer Sainte-Marguerite dans le maillage urbain liégeois

Opération 8. Mobilité. La mutation de la pénétrante urbaine en boulevard urbain.

Opération 9. Modes doux. Revitalisation et aménagement de parcours cyclo-pédestres.

AXE 3 : Considérer Sainte-Marguerite en qualité de cadre de vie

Opération 10. Valoriser des espaces sous-utilisés pour l’habitat.

  • 10.1 Hesbaye/Naniot. Un lieu habité à l’interface entre la rue de Hesbaye et le parc Naniot
  • 10.2. Valorisation des terrains de la province et de l’ancien commissariat
  • 10.3. Un intérieur d’îlot habité accessible depuis la rue de Fexhe
  • 10.4. Création de logements rue de l’Aumônier
  • 10.5. Hocheporte : création de logements en tête d’îlot
  • 10.6. Poursuivre les opérations enclenchées dans le précédent schéma directeur

Opération 11. Le stationnement dans le quartier.

Opération 12. Reconfiguration de la place Sainte-Marguerite.

Opération 13. Développements immobiliers autour du Cadran.

Opération 14. Espaces publics et paysage.

Opération 15. Trame verte et bleue.

Opération 16. Un quartier tourné vers les sports urbains et les arts de la rue.

LE MASTERPLAN (voir planche couleur)

Il traduit les objectifs du schéma d’intention au niveau urbanistique en proposant une vision de ce que pourrait être le développement des différents projets préconisés. Il est évolutif.

Les implantations de bâtiments reprises dans le masterplan ne constituent pas des projets au stade du permis d’urbanisme. Chaque opération devra faire l’objet d’une étude architecturale et être précisé avec les différents partenaires concernés.

Les propositions du masterplan permettent de se représenter le potentiel de chaque site et l’ordre de grandeur des interventions. Leur faisabilité est aussi confirmée. Toutefois il n’y a rien de définitif dans les volumétries proposées (si ce n’est qu’elles sont ici exprimées dans ce qu’elles pourraient être au maximum). Les volumes bâtis sont représentés comme des parallélépipèdes car l’expression architecturale finale n’est pas connue.

Toutes ces fiches projets ne pourront pas être mises en oeuvre en même temps et à court terme. La priorité est la requalification et l’urbanisation du périmètre de Fontainebleau.

Certains projets sont des potentialités qui ont été identifiées. Les propriétaires n’ont pas été associés dans tous les cas à la réflexion car il s’agit de montrer qu’il est possible de dégager du potentiel foncier intéressant dans le quartier pourtant dense, en restructurant et en rationalisant l’organisation de certains îlots. Le projet définitif devra évidemment être réalisé en partenariat avec le privé et pourra évoluer sensiblement par rapport à ce qui a été imaginé à ce stade.

Le quartier Sainte-Marguerite a beaucoup à offrir

Sainte-Marguerite a tout pour devenir « the place to be » pour les familles désireuses de vivre en ville à proximité de tous les services et dans un environnement de qualité : proximité de la gare du Palais, excellente desserte en transport en commun avec la perspective d’une 2ème ligne de tram à long terme, de nombreux petits commerces qui offrent encore un contact privilégié avec le client et un service, des crèches, des écoles maternelles, primaires, secondaires, un patrimoine bâti riche et diversifié, une histoire longue et trépidante avec un folklore encore vivace, des associations dynamiques et porteuses de renouveau artistique et culturel.

Avec le guide que constitue le schéma d’intention, les priorités et les lignes directrices sont fixées pour les 15 prochaines années, afin d’améliorer la vie des habitants du quartier.

A nous tous à présent de s’approprier les objectifs et les projets et de participer à la dynamique !

Sylviane Kech
Conseillère en rénovation urbaine
Ville de Liège

Le dossier de rénovation urbaine est disponible dans son intégralité (236 pages) via l’envoi d’un lien de téléchargement, sur simple demande.