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Communiqué Collège du 23/04/2021

Le Collège communal de la Ville de Liège s’est réuni ce vendredi 23 avril 2021 sous la présidence de Monsieur Willy DEMEYER, Bourgmestre.
 


Le Collège s'engage pour lutter contre le cancer du sein : Liège, bientôt "Ville Rose"

En Belgique, une femme sur neuf est aujourd’hui encore touchée par un cancer du sein. Tout le monde connait probablement quelqu'un dans son entourage qui lutte ou a lutté contre cette tumeur. Les chiffres sont éloquents : en Belgique, on dénombre 10.000 femmes diagnostiquées par an (100 cas annuels chez les hommes) dont 80% des cas surviennent après 50 ans. Un dépistage est primordial : 9 patientes sur 10 sont ensuite guéries après 5 ans. En parler peut sauver des vies car malheureusement, plus de 2.000 femmes ne survivent pas à cette tumeur maligne.

Concrètement, cela signifie que la Ville va s’engager avec l’asbl « Think Pink » dans une convention sur 3 ans pour sensibiliser via diverses initiatives et organiser des actions qui récolteront des bénéfices qui seront intégralement consacrés à des projets spécifiquement dédiés aux victorieuses, ces femmes qui luttent ou qui ont lutté contre le cancer du sein. Les citoyen.ne.s de la Ville seront aussi amenés à se mobiliser via des initiatives personnelles s’ils le souhaitent.

A l’initiative de Christine DEFRAIGNE, Echevine de l’Egalité Femmes-Hommes, une équipe de bénévoles va être mise sur pied de manière transversale au sein des services de la Ville pour piloter ces projets et réaliser cette convention, avec la collaboration de l’asbl « Liège, Ville Santé ». De son côté, l’asbl « Think Pink » fournira un kit de communication, un soutien organisationnel et logistique à la réalisation des actions. Un plan d’action sera conjointement rédigé et annuellement évalué.

Le Collège est enthousiaste à l’idée d’apporter son concours à une thématique de santé essentielle et proposera prochainement au Conseil la signature de la Charte à établir avec l’asbl « Think Pink » pour entamer trois années d’actions concrètes, de sensibilisation et être un solide ambassadeur pour lutter contre ce cancer le plus répandu en Belgique.

Pour Christine DEFRAIGNE, Echevine de l'Egalité Femmes-Hommes, il est essentiel d'être à la hauteur de ces enjeux de santé qui concernent principalement les femmes. Comme on peut le voir assez clairement aujourd'hui, la santé est aussi précieuse que fragile et il est impératif d'avoir cette approche de précaution via le dépistage, c'est donc aussi le rôle des pouvoirs locaux que d'assurer également cette prévention pour prévenir aussi tôt que possible ce fléau qui tue.
 


Une nouvelle classe inclusive dans l'enseignement communal

Sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, on dénombre actuellement 17 implantations à visée inclusive. Pour Pierre STASSART, Échevin de l'Instruction publique, il faut encourager ces initiatives : « L’enseignement inclusif permet aux élèves à besoins spécifiques d’échanger et d’interagir avec le public de l’école ordinaire. C’est ainsi que l’on stimule davantage encore le déploiement de leurs compétences sociales. »

Concrètement, l’ouverture d’une nouvelle classe inclusive va permettre d’accueillir, à l’école ordinaire, des élèves initialement orientés vers l’enseignement spécialisé.

Dès la rentrée 2021, l’école Chênée centre consacrera donc l’une de ses classes à 7 élèves à besoins spécifiques. Ils y seront encadrés par des professionnels de l’école spécialisée Joëlle Robins, parmi lesquels une enseignante titulaire, formée aux pédagogies adaptées, et une coordinatrice qui veillera à la bonne organisation de la vie de ces élèves au sein de l’école. La présence du personnel paramédical (logopède, kiné…) est elle aussi prévue en fonction des besoins.

Ces nouveaux élèves seront accueillis à l’école du lundi au vendredi, parmi leurs autres condisciples. Ils partageront avec eux les moments « sociaux » (comme la récréation, le temps de midi ou les excursions). Leur scolarité en classe inclusive permettra de suivre les apprentissages de façon individualisée et adaptée. Un « accrochage » en classe ordinaire sera organisé en parallèle. 

Cet accrochage (ponctuel ou récurrent, en fonction de chaque enfant) constitue un moment privilégié de partage et d’interactions entre chaque élève, sans distinction. Il offre aux enfants à besoins spécifiques la possibilité de s’inspirer ou d’imiter les comportements et méthodes de leurs condisciples. 

Enfin, l’ouverture d’une classe inclusive est aussi une opportunité pour chaque membre de l’école (élève comme enseignant), de profiter d’un fonctionnement nouveau qui favorise l’épanouissement de tou(te)s en développant des comportements de solidarité et d’empathie. Pour les élèves de l’enseignement ordinaire, ce dispositif favorise en effet la confrontation à la différence et leur permet de l’intégrer dans leurs futurs mécanismes sociaux. 

Le renfort et l’intervention de nouvelles personnes-ressource (issues de l’enseignement spécialisé), parmi l’équipe d’encadrement, rendent par ailleurs possible une approche alternative, sous forme de tutorat, qui facilite certains apprentissages comme celui de la lecture et dont tous les élèves peuvent bénéficier. 

Attentif au soutien à apporter aux familles, Pierre STASSART précise que la classe inclusive permet, en outre, de ne pas séparer les fratries dont un membre est à besoins spécifiques et d’éviter ainsi aux parents de devoir jongler entre deux ou plusieurs écoles, ordinaires et spécialisées.

Contact presse :
Échevinat de l’Instruction publique - Quentin Heylen (0474 65 09 83)