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Communiqué Collège du 25/11/2022

Le Collège communal de la Ville de Liège s’est réuni ce vendredi 25 novembre 2022 sous la présidence de Monsieur Willy DEMEYER, Bourgmestre.

 


Plan de renouvellement de l’éclairage public. Phase 2023 : près de 3200 luminaires remplacés !

Comme annoncé dans le plan d’économies d’énergie présenté le 23 septembre 2022, le remplacement de l’ancien éclairage public par du LED suit son cours.

Roland Léonard, Échevin des Travaux, présentera lors du Conseil communal de ce lundi 28 novembre un dossier de modernisation de 3200 luminaires.

Pour le Collège communal, le maintien des plans d’investissements dans l’éclairage LED est la réponse la plus adaptée au défi climatique en milieu urbain.

En effet, la phase 2023 générera, à elle seule, une baisse de 1.045 MWh de consommation électrique, pour un gain estimé à 170.000 €.

L’extinction de l’éclairage de minuit à 5h du matin, telle qu’envisagée par certaines communes, entrainerait une économie nette de 145.000 € pour les finances communales, selon les chiffres communiqués par RESA. Une telle mesure porterait gravement atteinte à la sécurité des habitants, et provoquerait inévitablement une augmentation de la criminalité.

Le Collège communal a donc décidé de maintenir l’éclairage public durant la nuit, tout en poursuivant les investissements nécessaires à sa modernisation.

2020/2025 : Un plan quinquennal ambitieux de renouvellement des luminaires liégeois !

Depuis 2021, la Ville de Liège et RESA, dans le cadre d’un vaste plan quinquennal de renouvellement de l’éclairage public, travaillent main dans la main à la modernisation du réseau liégeois. Il s’agit, pour rappel, d’un plan de remplacement de l’éclairage public énergivore de près de 15.000 luminaires par la technologie LED, économiquement avantageuse et écologiquement respectueuse. Les travaux ont débuté en 2021 avec les quartiers d’Outremeuse, de Bressoux, de Chênée, d’Angleur et du Sart-Tilman. Cela représente près de 6000 luminaires déjà remplacés.

Lors du Conseil communal de ce lundi 28 novembre, Roland Léonard, présentera le volet 2023 de ce plan pluriannuel. Il sera constitué par le remplacement de près de 3200 luminaires dans les quartiers de Rocourt, de Naimette/Xhovémont, du Thier-à-Liège et de Saint-Léonard. Le budget de cette phase représente 1.245.000 € dont près de 80% à charge de la Ville, soit 1 million d’€. La consommation annuelle de ces 3200 luminaires passera de 1.400 MWh (230.000 €) à 355 MWh (60.000 €), soit une économie annuelle de 75% (170.000 €).

L’investissement global de ce plan quinquennal de renouvellement de l’éclairage public représente un montant de 5,7 millions d’euros dont 4,8 millions d’euros à charge de la Ville. Au terme de la phase 2023, près de la moitié des 20.000 luminaires liégeois seront ainsi déjà renouvelés.

D’une façon générale, notons que la consommation d’un luminaire LED est au 3/4 inférieure à celle d’un luminaire classique. Nous pouvons d’ores et déjà estimer une diminution de 45% de notre consommation globale au terme de ce nouveau volet du plan 2020/2025.

Le LED, une technologie performante aux avantages multiples.

Le respect de l’environnement

À l’issue du plan, on évalue que l’économie annuelle en consommation sera d’approximativement 1.000 MWh, ce qui équivaut à la non-émission de plus de 300 tonnes de CO2. 
L’orientation de la luminosité et le format des supports profitent également tant à la faune qu’à la flore.

En effet, leurs cycles et leur croissance sont négativement impactés par l’éclairage traditionnel et la dispersion lumineuse qu’il occasionne. Le faisceau de lumière offert par le LED et son support spécifique offre un rayonnement ciblé sur l’espace public qui le nécessite. Il s’agit des voiries, des trottoirs et cheminements divers. 

À terme, les dispositifs pourront de surcroît accueillir la technologie du dimming qui permet de réguler la luminosité en fonction de moments stratégiques sans en altérer l’efficience, notamment au cœur de la nuit.

L’aspect économique

Outre une économie significative sur la facture annuelle liée à l’éclairage public, on notera aussi la pérennité du système LED. En effet, du fait de leur longévité, les sources lumineuses ne nécessitent plus de remplacement régulier. Par ailleurs, on citera aussi l’obtention par RESA, auprès de ses fournisseurs, d’une garantie de 15 ans sur les nouvelles armatures LED.

La sécurité des espaces publics

L’éclairage LED par la diffusion de sa lumière blanche augmente le sentiment de sécurité des usagers de l’espace public. Il offre en effet un indice de rendu des couleurs (IRC) nettement supérieur à celui des anciens appareils au sodium de teinte orangée. Un éclairage public uniforme est de surcroît plus sûr parce qu’il permet à l’œil de mieux s’y adapter et d’en accroître ainsi la perception. 

Contact presse

Échevinat des Travaux : 04/238.34.00ZWNoZXZpbi5sZW9uYXJkQGxpZWdlLmJl
 


Sécurisation des espaces publics : clôture du projet européen Pactesur

De 2018 à 2022, à travers Pactesur, les villes de Liège, Nice et Turin ont pu déployer et tester différents équipements de sécurité pilotes. Afin de donner la parole aux acteurs locaux européens, aux représentants de la police, aux experts et à la société civile, elles ont également mis sur pied des Semaines européennes de la sécurité. 

Dans ce cadre, des académies de police réunissant diverses forces de police locales européennes ont permis de nombreux échanges de pratiques mais aussi la réalisation d’exercices liés aux missions de sécurité actuelles telles que l’intrusion armée dans un lieu public ou la gestion des manifestations sur la voie publique. 

Pour rappel, la participation de la Ville de Liège à ce programme lui a permis d’acquérir, pour sécuriser les zones piétonnes, des barrières modulables capables d’arrêter un véhicule de 7.5 T lancé à 50 km/h. 

L’événement final de ce programme s’est déroulé au sein des institutions européennes à Bruxelles ce 23 novembre. À cette occasion, les villes partenaires, les autorités locales et régionales ont appelé les institutions européennes à fournir les moyens pour poursuivre une coopération durable, y compris au niveau local, en particulier pour les forces de police. Les signataires de cet appel souhaitent notamment que l’UE encourage et soutienne l’organisation d’exercices pratiques et de formations conjointes entre autorités locales. Le développement d’un programme Erasmus pour les forces de police locales est l’une des idées phares avancées.

Barrières de sécurité mises en place sur le marché de Noël, à Liège

 


Pour répondre au défi de mobilité, Liège a besoin d’une offre ferroviaire volontariste

À travers le PUM (Plan Urbain de Mobilité de l’Arrondissement) et le PCM (Plan Communal de Mobilité), les autorités liégeoises ont voulu faire de l’offre ferroviaire l’axe central de la nouvelle stratégie de mobilité liégeoise. Ils ont également insisté sur la nécessité de multiplier les points d’échanges de mobilité. Cette logique de maillage des différents réseaux de transports publics, facilite les transbordements et correspondances. 

La Ville de Liège a la chance de disposer d’une infrastructure ferroviaire importante composée de lignes irradiant son territoire. Il est dès lors indispensable de profiter de celles-ci pour faire décoller les chiffres de fréquentation du train. 

Pour le Collège communal, cela nécessite de mettre à disposition de la population un réseau urbain facilement accessible depuis ces gares et points d’arrêt tout en augmentant la performance du train. Dans cette perspective, la réouverture des points d’arrêt des Vennes et de Vivegnis à l’horizon 2026, comme préconisée dans l’étude ANGELIC de la SNCB et adoptée dans le PUM, est essentielle.

Pour accompagner cette restructuration du réseau ferroviaire liégeois, il apparait important de :

  • renforcer l'offre de parkings P+R dans les gares de périphérie du réseau S liégeois,
  • développer leur rôle de hub multimodaux (doublement des infrastructures de parking aux gares d'Angleur, Ans et Visé à l'horizon 2025), 
  • développer le stationnement sécurisé pour les vélos aux abords de ces gares et points d'arrêt dans une proportion équivalente à 5% des montées de voyageurs. 

Tout en combinant l'extension des offres tarifaires combinées Citypass aux périmètres des PUM existants ou en élaboration.

Au regard des annonces réalisées dans le cadre des débats budgétaires relatifs au Plan d’investissement et au report déjà annoncé du plan de transport de la SNCB, le Collège craint que les attentes liégeoises ne soient pas rencontrées.

Le report de la mise en place de la relation suburbaine entre Verviers et Liège, qui devait être mise en place pour le 15 décembre 2022, inquiète particulièrement les autorités liégeoises.

Ce risque pour l’attractivité et le rayonnement de l’arrondissement est également accentué par l’absence de réflexion sur l’offre internationale à partir de Liège et tout particulièrement pour l’apport du TGV wallon. En effet, l’adaptation de la relation Namur-Maubeuge en Charleroi- Maubeuge ne répond absolument pas aux attentes de la Métropole liégeoise.

Au regard de ces différents éléments, le Collège communal va à nouveau insister auprès du Gouvernement Fédéral pour que la Métropole liégeoise bénéficie des infrastructures et investissements essentiels dont elle a besoin pour répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux auxquelles elle fait face.
 


Toponymie : Un parc Katherine Johnson au Longdoz 

Dans le cadre de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, sur proposition de l’Échevin Élisabeth Fraipont, en charge de la Toponymie et de la sous-commission de Toponymie, le Collège a décidé de soumettre au Conseil communal de décembre la dénomination « Katherine Johnson » pour le parc en cours de réaménagement dans le quartier du Longdoz. 

La Ville rendra ainsi hommage à une grande scientifique afro-américaine, ingénieure spatiale et mathématicienne, qui a dû se battre toute sa vie contre un monde particulièrement masculin et, surtout, dans un contexte historique ségrégationniste. 

Il est à noter que Katherine Johnson a reçu, en 2015, la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine, des mains du Président Barack Obama.